Actualités/historique

 

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(Il s'est passé énormément de choses chez nous en 2005, ayez un peu patience, le temps qu'on synthétise tout ça et qu'on le mette en ligne... :-))

 

Le 17 décembre 2004, nous organisons une conférence-débat sous le titre
'Les transgenre sont parmi nous ! La vie réelle des personnes transexuelles en France aujourd'hui' chez Quartier Libre, 13 a rue du Hohwald à Strasbourg. Qu'est-ce que la transidentité ? Qui sont les personnes transgenre ? Comment vivent-elles dans notre société ? Voici les question essentielles dont a traité ce débat. Le public, peu nombreux mais très intéressé par le sujet, se composait environ à parts égales de personnes LGBT et de profanes, et beaucoup de questions intéressantes furent abordées. Une place spéciale fut faite au jugement tout récent d'un assassinat transphobe survenu au début de 2002 à Haguenau (Bas-Rhin), jugement dont les Dernières Nouvelles d'Alsace se sont largement fait l'écho, par le truchement de leur journaliste Barbara Schuster. Journaliste dont nous avons appércié le travail et que nous avons conviée à notre débat, et qui a pu nous éclairer encore davantage sur cette affaire criminelle symptomatique du climat LGBTphobe qui règne en France. Nous l'en remercions expressément.

 

Le 20 novembre 2004, lors de notre stammtisch mensuel, nous tenons une commémoration du DoR (Day of Remembrance, journée internationale  en commémoration des personnes transgenre assassinées dans des crimes de haine). Il nous semble important de prendre conscience que ces crimes ne sont pas une spécialité des Etats-Unis ou de certains pays à la politique particulièrement répressive envers les minorités sociales, mais ont lieu tout autant devant notre porte, et que notre mobilisation contre eux est donc bien requise chez nous aussi. D'ailleurs, quelques semaines plus tard, l'actualité devait démontrer exactement cela, lors du procès aux Assises du Bas-Rhin d'un assassinat transphobe survenu à Haguenau (à 30 km au nord de Strasbourg) en 2002. Voir ici les articles parus à ce sujet dans les Dernières Nouvelles d'Alsace (reproduits avec l'autorisation de son autrice). 

 

Le 12 juin 2004, nous participons à la Marche européenne de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre, organisée par FestiGays. Comme prévu dès l'année précédente, cette fois-ci, nous y allons avec un char décoré, des banderoles et nos désormais classiques slogans militants portés autour du cou. Vous pouvez en voir des photos ici. Cette année, la Marche atteint sa maturité, avec un équilibre bien trouvé entre ses aspects militants et ses aspects festifs, un nouveau parcours plébiscité, car il favorise fortement la visibilité LGBT, et un vrai village associatif militant à l'arrivée de la Marche place de la Gare à Strasbourg. Environ 2500-3000 participant(e)s défilent devant environ 20000-30000 spectateurs/-trices en plein Strasbourg. En plus, les Dernières Nouvelles d'Alsace, et notamment leur journaliste Barbara Romero, couvrent extrêmement bien autant la Semaine que la Marche européenne de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre, ce qui semble marquer le fait que ces manifestations LGBT commencent à faire partie du paysage social et 'normal' de Strasbourg. Et c'est tant mieux ainsi !

Le 10 juin 2004, après le débat intitulé 'Rose comme l'enfer', organisé à la Maison des associations de Strasbourg par FestiGays lors de la Semaine européenne de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre, débat qui traite de la persécution des personnes LGBT sous le régime national-socialiste, aussi en France, Cornelia s'entretient longuement avec le principal invité de ce débat, Albert Knoll, archiviste du camp de concentration de Dachau, près de Munich, et spécialiste du sujet. Entretien extrêmement intéressant, car Albert Knoll, en plus d'être un scientifique de haute qualité, est un militant LGBT très lucide. Nous décidons de maintenir le contact avec lui, notamment en vue de notre participation au projet de mémorial officiel qui est en train de se mettre en place au camp de concentration de Natzwiller/Struthof en Alsace, projet dans lequel on aimerait bien, de part intéressée, 'oublier' une fois de plus les victimes LGBT, malgré l'histoire connue de Pierre Seel.

Le 9 juin 2004, Cornelia participe pour STS au débat intitulé 'Etre parents, pourquoi pas nous ?', organisé à la Maison des associations de Strasbourg par FestiGays lors de la Semaine européenne de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre. Elle y expose les aspects particuliers qu'apporte à sa parentalité la transidentité d'un parent, aspects souvent différents de ceux qui concernent les parents cisgenre homosexuels, mais les rejoignant à certains égards. Le professeur Israël Nisand, autorité reconnue en matière de gynécologie et obstétrique, apporte un éclairage particulièrement empreint de professionalisme et de sagesse philosophique à ce débat, qui se termine, une fois de plus, sur le constat que l'Etat français ne fait sciemment rien pour combler les lacunes manifestes des textes législatifs en matière de parentalité.

Le 8 juin 2004, Alexandra participe pour STS au débat intitulé 'Tout travail mérite salaire, mais ne mérite pas discrimination', organisé au forum de la FNAC de Strasbourg par FestiGays lors de la Semaine européenne de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre. Elle y souligne les discriminations particulièrement handicapantes que subissent les personnes transgenre dans le monde du travail, notamment du fait que l'Etat français refuse par tous les moyens de leur faciliter l'accession à un statut officiellement reconnu. Ce qui rend souvent impossible ne serait-ce que la simple embauche d'une personne transgenre (papiers et n° de Sécurité Sociale inadaptés au genre de la personne) et la condamne, par cette discrimination, à l'exclusion sociale. Le directeur départemental du Travail du Bas-Rhin en personne, animant ce débat, reconnaît qu'il y aurait là beaucoup de travail à accomplir. 

Le 7 juin 2004, Cornelia est littéralement soufflée (et pourtant ça ne lui arrive pas facilement) par la prestation de Dieter Rita Scholl (page en allemand), artiste LGBT allemand/e passablement transgenre (bien qu'il/elle ne se réclame pas tel/le), invité(e) par FestiGays lors de la Semaine européenne de la Visibilité Homosexuelle, Bisexuelle et Transgenre. Son one-(wo)man-show nommé 'Diva entre deux chaises' est d'une qualité exceptionnelle, autant par la force de sa présence sur scène et par la finesse de son jeu que par le sujet, qui rejoint tout à fait le vécu de beaucoup de personnes transgenre. C'est à l'évidence le meilleur spectacle que FestiGays ait programmé à ce jour, nous en gardons un souvenir très impressionnant. Si vous avez l'occasion de voir Dieter Rita Scholl en spectacle : Allez-y à tout prix !

Le 25 avril 2004, nous participons, ensemble à d'autres groupes et associations LGBT de la région, au dépôt d'une gerbe en souvenir des déporté(e)s LGBT, après la cérémonie officielle qui a lieu place de la République à Strasbourg. Comme hélas d'habitude, les autorités nous ignorent royalement et condescendent tout juste à nous 'autoriser' à déposer notre gerbe lorsque tous les rituels célébrés par l'Etat sont terminés. Ce qui ne manque pas d'irriter, outre nous-mêmes, deux députés socialistes alsaciens et des représentants de la presse régionale, à qui les militant(e)s LGBT ne se privent pas de faire part de leur avis sur ce comportement discriminatoire. Il reste décidément encore beaucoup de chemin à parcourir avant que l'Etat français n'intègre enfin l'histoire de Pierre Seel et de ses compagnons/-es LGBT d'infortune, et avant qu'on ne cesse en haut lieu de nous considérer comme des citoyen(ne)s de seconde classe ...

Le 10 avril 2004, Nous rendons visite à Paris aux militant(e)s du PASTT (qui n'a malheureusement pas de site Web, désolées). Nous leur laissons une pile de tracts de STS et devisons agréablement avec nos consoeurs/-frères pendant une bonne demi-heure. 

Le 27 mars 2004, STS co-organise avec FestiGays une soirée festive appelée 'Change2Night', et dont le sujet est le changement de genre : en bref, c'est 'les garçons en filles, les filles en garçons, et les trans' en ce qu'ils/elles veulent/peuvent/aiment' ... :-) La soirée ne remporte pas un succès éclatant, mais au moins il y a de l'ambiance sur la piste dès que STS y débarque en force après son stammtisch mensuel .... :-)

Le 28 février 2004, Une de nos militantes, se rend à la manifestation qui a lieu à Paris en soutien à Sébastien Nouchet (gravement blessé lors d'une agression homophobe) et y signe au nom de Support Transgenre Strasbourg le manifeste revendiquant une législation contre les LGBTphobies et la mise en place d'une autorité d'Etat contre toutes les discriminations.

Le 6 février 2004, nous tenons une conférence-débat sur la transidentité au Kiwanis Club de Haguenau (Bas-Rhin), sur invitation de notre endocrinologue, qui fait partie de ce club. Le public, hormis notre endocrinologue, est bien entendu totalement novice aux questions de transidentité, mais très accueillant, ouvert et intéressé (nettement plus que nous ne l'attendions), et on nous pose des questions tout à fait intéressantes pendant toute la soirée. De plus, le dîner est excellent ... :-) Une opération de 'vulgarisation' manifestement réussie.

Le 28 novembre 2003, et en collaboration avec le CARITIG, les éditions EPEL et FestiGays, nous organisons la venue pour une conférence-débat de Pat Califia. La conférence est brillante (Pat Califia est un personnage extrêmement intéressant et agréable), et le débat intéressant, bien que d'un niveau étonnamment inégal (les contributions les moins qualifiées venant souvent du côté du corps médical, notamment d'obédience psychanalyste, ce qui illustre à quel point celui-ci manque de renseignements sur la transidentité, et quel travail il nous reste à accomplir de ce côté-là). Le débat est suivi d'une séance de signature de ses livres par Pat Califia (nous vous en recommandons vivement la lecture, d'ailleurs !), et il se poursuit encore tard au restaurant parmi une vingtaine de personnes de l'assistance.

Vous vouliez savoir comment l'Etat français traite les personnes transgenre désireuses de faire leur transition ? Lisez ce communiqué de presse d'Act Up Paris du 20 novembre 2003. Support Transgenre Strasbourg est tout à fait solidaire de la position d'Act Up à ce sujet.

Le 8 novembre 2003, à l'UPQ (Université Populaire de Quartier) du quartier de la place de Bordeaux à Strasbourg, nous tenons une conférence-débat sur la transidentité, en y intégrant pour la première fois des témoignages publics de personnes transgenre et de leurs proches. Le public, essentiellement composé de profanes, se montre très intéressé, et la discussion se prolonge encore tard au restaurant, lors de notre stammtisch mensuel. En nous inspirant du concept de cette soirée, nous décidons de mettre sur pieds une 'tournée' des quartiers de la ville de Strasbourg au fil de l'année 2004.

Le 23 août 2003, nous participons, avec un stand, au CSD de Fribourg en Brisgau.

Le 26 juin 2003, nous organisons un débat sur la transidentité devant des membres de l'association Emergence. C'est l'occasion de dissiper nombre de malentendus régnant au sein de la communauté homosexuelle au sujet de la transidentité, et d'expliquer par le concret ce que signifie être transgenre dans notre société.

Le 14 juin 2003, Support Transgenre Strasbourg participe, avec un char, à la Marche de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre de Strasbourg, en voici quelques photos. Cette fois, nous sommes plus nombreux/-ses, nos supporters sont toujours aussi présent(e)s et engagé(e)s (une fois de plus un très grand merci à eux/elles), et des consoeurs allemandes et parisiennes, ainsi que des drag queens strasbourgeoises, faisant bien entendu également partie de la 'famille' transgenre, viennent nous rejoindre. Pas de banderoles cette fois-ci, par manque de personnel, mais des slogans sur notre char et autour du cou de certain(e)s. Nous prévoyons de faire coup double (banderoles et char) l'année prochaine.

Le 10 juin 2003, nous organisons au forum de la FNAC de Strasbourg un double débat sur la transidentité dans le cadre de la Semaine de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre de Strasbourg. Les sujets abordés sont 'La transidentité - un jeu de cache-cache ?' (débat animé par Alexandra et Cornelia Schneider) et 'Je suis transgenre et lesbienne, et alors ?' (débat animé par Dominique Place, co-présidente du CARITIG, association parisienne de support aux personnes transgenre). Le débat avec le public s'avère intéressant et se prolonge, en-dehors des locaux de FNAC, tard dans la soirée.

Le 1er avril 2003, nous participons à une installation-témoignage de Fabien Reynaud dans le cadre du festival 'Espèces d'Interzone' de l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg. Le public, a priori tout à fait ignorant des questions de transidentité, se révèle très intéressé, et le débat se prolonge pendant plusieurs heures.

Le 15 mars 2003, nous organisons un débat sur la transidentité dans le cadre du Festival du Cinéma Gay et Lesbien (dont nous verrions d'ailleurs volontiers le nom élargi aux transgenre ...) de Strasbourg, organisé par le cinéma Star, à la suite de la projection de 'Venus Boyz'. Le public, essentiellement LGBT, nous pose des questions parfois inattendues (p.ex. sur les perspectives de parentalité des personnes transgenre) et le débat s'avère très intéressant.

Depuis le 7 janvier 2003, notre permanence hebdomadaire est organisée. Voir notre page Rendez-vous pour plus d'informations. A la permanence aussi, tout comme au stammtisch, nous avons accueilli beaucoup de personnes transgenre, proches, amis, membres d'autres groupes et associations etc, pour des échanges fructueux.

Depuis le 3 octobre 2002, notre page détaillée sur les hormones et l'endocrinologie appliquée aux personnes transgenre est en ligne. A notre connaissance, c'est la seule page francophone du Web à réunir autant d'informations concrètes et vérifiées sur les questions endocrinologiques qui concernent la transidentité.

Dans son édition d'octobre 2002, 'Têtu', le plus connu des magazines LGBT français, publie un article sur Support Transgenre Strasbourg. Vous pouvez consulter cet article ici (attention, fichier de 800 kilo-octets !).

Depuis le mois de juillet 2002, notre stammtisch (rencontre conviviale mensuelle) est organisé. Plus d'informations sur notre page Rendez-vous. Nous avons depuis accueilli beaucoup de personnes transgenre, proches, amis, membres d'autres groupes et associations etc à notre stammtisch, pour des échanges qui se sont à chaque fois avérés fructueux.

Le 15 juin 2002, nous participons à la première Marche de la Visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre de Strasbourg, en voici quelques photos. Nous sommes encore très peu nombreux/-ses du côté de Support Transgenre Strasbourg, mais nos deux banderoles s'aperçoivent de très loin ... Un grand merci à tous nos supporters bénévoles. C'est le début de l'existence sur le terrain (et non pas seulement sur Internet) de Support Transgenre Strasbourg.

Le 23 mai 2002, nous mettons en ligne ce site. C'est de fait le début de l'existence de Support Transgenre Strasbourg.