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Bonne nuit de sommeil. Retrait définitif de la perfusion. Je reprends toutes mes forces. |
A trois reprises, l'infirmière de nuit vient inspecter mon entrejambe. Tout va bien : Les saignements ne sont pas significatifs.
L'infirmière de nuit relève ma température (36,2°C) ainsi que mon pouls (68).
Je ne sens plus aucune douleur. J'ai bien dormi malgré les interruptions multiples. J'ai finalement pu dormir sur le côté en faisant attention.
Je me lève sans difficulté pour laisser une infirmière changer mon lit. Ma tension avant de me lever est de 120/60, ce qui est bon.
On m'apporte mon petit déjeûner, toujours aussi délicieux et copieux. Je demande si je peux avoir du chocolat chaud et du muesli.
Je me lève afin de me brosser les dents et me dégourdir un peu les jambes, puis je m'allonge le temps d'une petite sieste digestive en écoutant de la musique.
Une infirmière spécialement sympathique et attentionnée nous apporte du thé et de l'eau à ma voisine et à moi. Nous bavardons un peu et j'apprend qu'elle a déjà fait deux petites escales touristiques en Alsace.
Une autre infirmière me retire l'aiguille de la perfusion de mon bras droit.
Je me lève pour me faire un brin de toilette, me maquiller légèrement, me coiffer et m'habiller un peu mieux, même si mon cathéter m'interdit de porter un pantalon.
J'ai maintenant suffisamment d'énergie pour me lever quand je le souhaite, plusieurs fois par jour.
Une infirmière nous demande si nous préférons du chocolat chaud ou bien du café pour notre goûter cette après midi. Nous sommes vraiment bichonnées ici ! Je demande bien entendu du chocolat chaud.
On me sert le repas de midi : Un bouillon en entrée puis une brioche chaude accompagnée d'une sauce à la vanille (repas végétarien).
C'est très bon mais je crains de prendre encore quelques kilos durant mon séjour ici.
Je prends également 1 mg d'estradiol gel, 100 mg de progestérone ainsi que 50 mg de DHEA. Je suis supposée interrompre mon traitement hormonal pendant toute mon hospitalisation mais j'ai décidé d'outrepasser cette interdiction.
J'improvise une mini-séance de Tai Chi Chuan sur le balcon de la chambre.
Arrivée de ma compagne.
Un interne vient relever ma température (36,5°C), mon pouls (68) et ma tension artérielle (130/70). Le courant passe bien entre nous.
On m'apporte mon goûter : un chocolat chaud et un muffin.
Ma compagne et moi nous promenons dans la clinique.
On m'apporte le dîner : Du fromage, du pain et une poire au sirop.
L'infirmière (toujours la même) se charge de mon injection préventive contre les thromboses.
Je reçois un appel de Cornelia.
Départ de ma compagne.
Je reçois un appel de Yasmin dont le moral semble aller un peu mieux. Elle passera me voir avec Dani, certainement jeudi.
L'infirmière de nuit me demande si tout va bien. Je lui répond par l'affirmative.
J'espère bien dormir malgré le cathéter qui devient de plus en plus contraignant dans la durée. On doit en principe me le retirer demain.
Je pense avoir attrapé un refroidissement à force de me lever en chemise de nuit pour aller sur le balcon. J'ai un début de mal de gorge et je me sens un peu faible. Cela m'apprendra à ne pas emporter de gilet avec moi. J'ai bon espoir que ce refroidissement disparaisse de lui même, les antibiotiques aidant.
Je lis en écoutant de la musique.
Je dors relativement bien, en tout cas bien mieux que la dernière nuit. Je ne me réveille que deux fois dans la nuit.
© Support Transgenre Strasbourg, le 31 août 2004
