Hormones / Lexique médical

Une molécule aromatique est une molécule organique particulière car constituée d'anneaux d'atomes de carbone (appelés 'cycles polyèniques'). Une branche entière (et très vaste) de la chimie organique est basée sur les molécules aromatiques et leurs dérivés. [021] [022]

Partie du métabolisme qui ne contribue pas à la croissance. Décomposition des molécules complexes pour libérer de l'énergie. [013]

Cellules localisées dans les testicules, stimulées par la LH (une hormone de l'hypophyse) pour produire des androgènes (la testostérone, principalement). [002]
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Cellules localisées dans les testicules, stimulées par la FSH (une hormone de l'hypophyse) et impliquées dans la spermiation. Les cellules de Sertoli sont également le siège de la conversion de la testostérone en estradiol chez les mâles. Enfin, elles sécrètent une hormone, l'inhibine, responsable en partie de la rétroaction négative sur l'axe hypothalamus-hypophyse-testicules [002]
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Portion externe des glandes surrénales qui sécrète diverses hormones, et en particulier les hormones stéroïdes suivantes : les minéralocorticoïdes (qui assurent la balance électrolytique des ions sodium, potassium et chlore), les glucocorticoïdes (qui influent sur le métabolisme), et les androgènes surrénaliens (DHEA entre autres). Les glandes cortico-surrénales sont essentielles à la survie par leur production de minéralocorticoïdes.

Synonymes : Corticolibérine, Corticotropin Releasing Hormone. [002]
Hormone de l'hypothalamus qui stimule la production d'ACTH par l'hypophyse.

Manque d'oxygène dans le sang, ou trouble circulatoire, qui donne à la peau un aspect gris bleuté. [013]

Qui favorise la production d'urine. Les diurétiques abaissent le niveau de sodium dans le sang, ainsi que la tension artérielle.

Synonyme : follicule de Graaf. Vésicule renfermant un ovule.

Synonyme : Gonadotropin Releasing Hormone, LHRH. Hormone non stéroïde produite par l'hypothalamus et stimulant l'hypophyse pour qu'elle produise deux hormones à destination des gonades, la FSH et la LH.
La production de GnRH est régulée par les niveaux de testostérone et/ou d'estradiol.
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Synonyme : glande pituitaire. Organe et glande endocrine suspendue au cerveau qui produit de nombreuses hormones importantes à la régulation de la croissance des tissus, de la pression sanguine, de la fonction rénale, et dirige la fonction de la thyroïde, des glandes surrénales, des gonades (par le biais de deux hormones : la FSH et la LH). L'hypophyse est pour ainsi dire le chef d'orchestre des autres glandes. Elle est par ailleurs impliquée dans la lactation. L'hypophyse agit sous le contrôle de l'hypothalamus. [013] [002]

Hystérectomie partielle (ou subtotale) : ablation de l'utérus mais pas du col de l'utérus. Les ovaires sont conservés.
Hystérectomie totale: ablation de l'utérus et du col de l'utérus. Les ovaires sont conservés.
Salpingo-ovariectomie bilatérale: ablation de l'utérus, d'un ou des deux ovaires, et des trompes.

Synonyme : hormone lutéinique. Hormone non stéroïde produite par l'hypophyse et stimulant les gonades.
Chez les mâles, la LH stimule les cellules de Leydig (dans les testicules), qui produisent la testostérone.
Chez les femelles, la LH stimule les ovaires, qui produisent l'estradiol et la progestérone.
L'hypophyse est stimulée par une hormone, la GnRH, afin de produire la LH.
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Molécule (ici : hormone) qui se lie naturellement à un récepteur pour produire un effet. Autrement dit, le ligand d'un récepteur est le message que ce récepteur est capable de comprendre. [013]
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Nous désignons ici par 'naturelle' toute molécule qui peut être trouvée naturellement dans le corps humain (puisque celui-ci la produit).

Dans la terminologie que nous adoptons, 'naturel' ne concerne pas le mode de fabrication et n'est pas antonyme de 'synthétique' : une molécule peut être à la fois naturelle et fabriquée par synthèse chimique en laboratoire.

Partant du principe (unanimement admis par la communauté scientifique) que deux atomes d'un même élément sont interchangeables, nous n'accordons aucune importance à la manière dont une molécule est fabriquée (extraite de cellules vivantes ou synthétisée) : un clone à l'atome près d'une molécule naturellement présente chez l'humain est considéré comme étant aussi naturel que l'original et ses effets sont strictement identiques.

Nous considérons comme naturelles les molécules suivantes : l'estradiol, la progestérone, la testostérone, la DHT.
Nous considérons comme non naturelles les molécules suivantes : l'acétate de cyproterone, l'ethinylestradiol, les progestines, toutes sans existence biologique chez l'humain.
Nous considérons également comme non naturelles les phyto-hormones et la Premarin®, extraites respectivement de végétaux et de plantes, mais non présentes naturellement dans le corps humain.

Ablation d'un ou des deux testicules. On dit aussi orchiectomie. [013]

Glandes au nombre de deux chez la femelle, qui produisent l'estradiol (le principal estrogène) et la progestérone. Les ovaires produisent également les ovules qui partiront (à l'ovulation) vers l'utérus via les trompes de Fallope. Après l'ovulation, les ovaires abritent le corps jaune.

Rupture du follicule dominant qui libère l'ovule mûr vers la trompe de Fallope, où il devient apte à être fécondé. L'ovulation se produit normalement au milieu du cycle menstruel. [013]

Organe situé à l'intérieur de l'utérus au cours de la grossesse, et qui assure les échanges nutritifs entre la mère et le foetus. [013] Principal lieu de production de la progestérone chez la femelle en gestation, à partir du cholestérol de la mère (le foetus ne sait pas synthétiser la progestérone). Lieu de production des estrogènes chez la femelle en gestation à partir des androgènes de la mère (une enzyme manque au placenta pour poursuivre les transformation du cholestérol au-delà de la pregnenolone et de la progestérone).

Qui permet la gestation, en provoquant une transformation de la muqueuse utérine favorable à l'implantation de l'ovule fécondé. Se dit de la progestérone, hormone naturelle, et de toute substance naturelle ou synthétique ayant les mêmes propriétés que la progestérone. [013]

Désigne aussi, par abus de langage, les progestines synthétiques qui sont souvent fortement contre-indiquées d'une part chez la femelle en gestation (en raison de leurs effets néfastes sur le foetus, dont notamment des risques de malformations), et d'autre part chez les transgenre MtF sous TSH à cause de leurs effets souvent virilisants. [003]

Synonymes : lutéine, hormone lutéale. Hormone stéroïde sécrétée par le corps jaune, puis par le placenta, pour préparer l'endomètre à recevoir l'ovule fécondé. [013] La progestérone naturelle a également des effets anxiolytiques et antidépresseurs [008] [009] et joue un rôle important dans le développement mammaire. [002]

Nom initial de la progestérone. [013] Désigne aujourd'hui les agonistes synthétiques de la progestérone, qui reproduisent partiellement ses effets (épaississement de la muqueuse utérine, inhibition des productions d'estrogènes et d'androgènes par les gonades), mais qui ont leurs effets spécifiques, parfois opposés à la ceux de la progestérone naturelle (effets androgéniques, effets dépressifs, risques de thromboses). [003]

Présente uniquement chez les mâles, glande et muscle qui entourent le col de la vessie et une portion de l'urètre. Analogue de l'utérus chez la femelle. La prostate déverse le liquide qu'elle sécrète dans l'urètre, liquide qui se mélange au sperme lors de l'éjaculation.

Glandes endocrines situées au sommet des reins. [014] Les surrénales jouent un rôle vital : elles sont le siège de production de l'adrénaline (réponse au stress, aux agressions), des glucocorticoïdes (qui régulent la consommation et le stockage du glucose), et des mineralocorticoïdes (qui régulent la tension artérielle). [002] Les surrénales sont également la principale source d'androgènes chez la femelle. [002]

Les surrénales sont composées des médullo-surrénales et des cortico-surrénales.

Nous désignons ici par synthétique toute molécule synthétisée en laboratoire (par des procédés de chimie industrielle par exemple). Dans la terminologie que nous adoptons, 'synthétique' ne concerne que le mode de fabrication et n'est pas antonyme de 'naturel' : une molécule peut être à la fois fabriquée de façon synthétique et exister à l'état naturel chez les humains.

La propriété 'synthétique' n'a pas de grande importance, si ce n'est que la synthèse de molécules en laboratoire est un processus plus contrôlable et plus sûr, pour obtenir le bon produit au bon dosage avec le moins d'impuretés possible, que l'extraction à partir de cellules vivantes. La quasi-totalité des substances pharmaceutiques utilisées en Traitement Substitutif Hormonal sont d'ailleurs synthétiques.

Nous considérons comme synthétiques les molécules suivantes : l'acétate de cyprotérone, l'ethinylestradiol, les progestines (tous conçus et produits par synthèse), l'estradiol et la progestérone (synthétisés en laboratoire bien qu'ils soient des clones parfaits de l'estradiol et de la progestérone naturels).

Nous considérons comme non synthétiques les phyto-hormones (extraites de plantes) et la Premarin® (extraite d'urine de jument), mais nous ne les considérons pas non plus comme naturelles (car les substances qui les composent ne sont pas présentes naturellement dans le corps humain).

Augmentation du rythme cardiaque au-delà de 100 battements par minute. [013]