Même si se faire percer les oreilles peut paraître anodin, car très répandu, il s'agit tout de même d'introduire un objet étranger dans votre corps au moyen d'une blessure ouverte, et à ce titre, les conseils qui s'appliquent sont les mêmes que pour les autres piercings (nombril etc.).
Principalement :
Faire appel à un perceur professionnel expérimenté, qui respecte les règles d'hygiène élémentaires (3 salles distinctes pour l'accueil, la procédure de perçage et la stérilisation, locaux propres, sans fumée ni animaux). Fuir les bijouteries qui percent à la chaîne au pistolet dans l'arrière-boutique ainsi que les stands 'piercing' des supermarchés et foires.
Fuir le piercing au pistolet, qui ne peut pas être stérilisé de manière satisfaisante et s'accompagne d'un risque de transmission de maladies graves comme l'hépatite C ou le SIDA. De plus, le pistolet déchire les tissus plutôt que de les découper de manière nette pour faire le trou, ce qui induit une cicatrisation plus pénible, et plus de risques de complications. La méthode à l'aiguille stérile est en revanche infiniment plus sûre, et, contrairement aux idées reçues, moins douloureuse, lorsqu'elle est pratiquée par un professionnel expérimenté.
Respecter scrupuleusement les soins prescrits par votre perceur après la procédure (lavage quotidien au sérum physiologique, bijoux uniquement en titane les premiers jours, puis en titane, ou à la rigueur en or à 750/1000 (18 carats), les premières semaines au moins, jusqu'à cicatrisation complète de la plaie). D'ailleurs, dans certains pays (en Allemagne notamment), les bijoux en titane sont les seuls légalement autorisés à l'insertion dans un piercing frais, sous peine pour le perceur de s'exposer à une plainte pénale pour coups et blessures volontaires. C'est donc dire que ces règles d'hygiène ont une raison d'être et ne sont pas à prendre à la légère !
Fuir les bijoux contenant du nickel, qui induisent un risque important d'allergies, et ceci même après la cicatrisation de votre plaie.
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© Support Transgenre Strasbourg, le 2 décembre 2007